Bleach Le RPG Forum RPG entièrement cadré sur l'univers du manga Bleach ! Venez incarner votre personnage préféré de la série, et surtout, amusez-vous ! |
| | Une petite fic de Thé-san | |
| | Auteur | Message |
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Wilmard Scenth
Nombre de messages : 13 Age : 38 Date d'inscription : 17/01/2010
Feuille de personnage Faction: Shinigami déserteur Niveau: (28/40) Nom de l'arme: Aishuu
| Sujet: Une petite fic de Thé-san Lun 28 Juin - 18:34 | |
| Cette fic se déroule dans un monde héroïc fantasy, hors Bleach donc. Si vous n'aimez pas le genre, passez votre chemin. Ensuite, cette fic sera sombre. Très noire, même... Si vous venez pour l'humour, passez votre chemin. Si vous êtes toujours là je vous laisse en profiter ! =D Prologue : Un Monde, un Homme Ce prologue sert à un peu situer le monde dans lequel se déroulera la fic et à présenter l'état d'esprit du personnage principal. - Spoiler:
« Les temps commencèrent lors de l’apparition de Jénah. [...] Jénah créa le Temps, l’Univers, la Matière, et l’Esprit. […] Nous sommes Son œuvre. Nous sommes Hommes. […] N’oublions jamais que sans Jénah, nous n’aurions jamais été. N’oublions jamais que sans Jénah, nous ne serions rien. N’oublions jamais que Jénah nous a donné la Vie. N’oublions jamais la grandeur de Jénah. N’oublions jamais que nous lui sommes redevables de notre existence tout entière. N’oublions jamais de Le remercier, misérables que nous sommes, de toute notre volonté. […] Après nous avoir créé, Jénah s’entoura d’êtres dont la grandeur n’a d’égale que notre misère, à nous, humains. Jénah donna à Ses créatures divines le nom d’Anges. Il nous ordonna de respecter Ses Anges comme nous Le respectons. Il nous ordonna d’obéir à Ses Anges comme nous Lui obéissons. Alors, les Hommes pourraient vivre en paix, en harmonie avec le divin Jénah et Ses Anges. »
Illustre inconnu, Bible originelle, Genèse.
« Les Hommes, dans leur folie, créèrent les Ténèbres, car il est dans la nature de l’Homme d’être mauvais. Il est du devoir des Hommes de chasser toutes les Ténèbres qu’ils ont en eux. […]Jénah et Ses Anges menèrent une guerre aux Ténèbres, et vainquirent. Cependant, Jénah reçut de terribles blessures. Il quitta la Terre, chargeant Ses Anges de faire respecter Sa Justice. Personne ne peut imaginer où Il partit. Même les Anges ignoraient où Il était. […] Ainsi les Ténèbres chassées du monde, l’Ordre régnait, la paix était rétablie. Les Anges veillent sur nos existences, repoussant les forces du Mal. »
Illustre inconnu, Bible VI, Livre XXVI.
« Le continent de Mydel est composé d’une multitude de pays et d’organisations internationales. On peut notamment citer l’Empire d’Anémos, la Confédération de Kars, et les Royaumes du Lindar. Ces contrées sont depuis plusieurs années en paix, seuls quelques conflits minimes venaient entacher cette harmonie. Malgré le caractère insulaire du continent de Mydel, il n’y avait pas d’autres terres connues au-delà de l’océan, qui s’étendait à perte de vue. De nombreux navires avaient déjà été envoyés en exploration, mais cela n’est pas le propos. Mydel profite de climats variés, créant différentes zones nécessaires au développement de formes de vies variées. »
Gé Ho, Mydel pour les Nuls.
« Vous devrez apprendre à communiquer avec la nature. Tout pouvoir provient de la nature, des âmes qui la composent. Gardez à l’esprit cela lors de votre apprentissage. Ensuite, n’oubliez pas que pour utiliser la magie, de quelque type que ce soit, vous devrez tracer un cercle, contenant les symboles du sort voulu. Le support n’a pas d’importance, vous devrez le tracer sur un parchemin, dans de la poussière, ou même dans les airs. »
Archimage Fher’y, La magie élémentaire et ses bases
Tout commence, tout fini dans les Ténèbres. La vie n’est qu’une étincelle dans l’éternité des Ténèbres. Nous, hommes, nous ne sommes rien. Les Ténèbres sont notre essence, notre destinée, notre passé, notre futur. Ce que nous possédons, ce que nous ressentons, tout cela nous sera retiré par les Ténèbres. La lumière n’existe pas, ce n’est qu’un espoir sans objectif véritable. La lumière n’est qu’un artifice invoqué par les prêtres pour nous égarer et nous inciter à Leur obéir. Ce qu’Ils appellent « espoir », ce n’est qu’une illusion pour les esprits faibles. Un homme n’a besoin que d’un but réel, pas d’un mirage. Ils disent apporter la liberté, mais tous ce qu’Ils font, c’est ôter tout libre-arbitre aux humains. L’essence même de la religion est mauvaise, elle ne sert qu’à détourner les Hommes de leurs soucis, leur faisant croire qu’une entité supérieure puisse les sauver. Et les gens le croient, malheureusement. Nous savons ce qu’Ils sont, mais nous ne voulons pas l’admettre. Nous nous égarons sur un chemin qu’Ils choisissent pour nous. Notre vie n’existe pas, tant que nous ne serons pas débarrassés d’Eux. La vie n’a pour le moment aucune signification. Alors pourquoi suis-je ?
J’existe… pour les Ténèbres. J’ai juré de répandre l’obscurité sur le monde. C’est le seul moyen de vaincre cette Lumière. Les Hommes doivent prendre conscience de leurs désirs réels, pas de ceux qui sont dictés par la société. Mes ténèbres guideront les hommes au milieu de cette luminosité aveuglante, et insupportable. Il faudra du temps. Beaucoup de temps. Je sais que cette libération ne se fera pas en un seul jour. Mais c’est pour cela que je vis : pour détruire ces Anges, et leur Dieu. On nous présente comme le Mal, nous mages noirs. La réalité est bien plus compliquée. Rien ne peut être aussi simple. L’équilibre du monde nécessite une présence équilibrée du Bien et du Mal, de la Lumière et des Ténèbres. D’ailleurs, les jours ne sont-ils pas divisés en journée et en nuit ?
La lumière… Les ténèbres… Ce ne sont que deux faces d’une même force. L’équilibre doit exister. Nous devons le rétablir. À tout prix.
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| | | Wilmard Scenth
Nombre de messages : 13 Age : 38 Date d'inscription : 17/01/2010
Feuille de personnage Faction: Shinigami déserteur Niveau: (28/40) Nom de l'arme: Aishuu
| Sujet: Re: Une petite fic de Thé-san Lun 28 Juin - 18:36 | |
| Chapitre I : Celui qui endort - Spoiler:
La nuit battait son plein. La lune, pleine, illuminait la route forestière. Elle dardait ses froids rayons sur la pierre du chemin, à travers la cime des arbres bordant la sente. L’air de la nuit était frais. Il n’avait pas encore pris son odeur d’hiver, mais avait perdu sa chaleur d’été. Une légère brise soufflait. Elle portait les effluves de la forêt, dont on pouvait sentir l’humidité venue d’une récente pluie. L’endroit tout entier était rempli d’une odeur de noirceur. Outre la profondeur de la nuit, il y avait comme une masse qui pesait sur les âmes présentes en ce lieu… Cette sensation était oppressante. Il régnait également un silence peu commun pour cette clairière : pas un bruissement de vent dans les feuillages malgré la légère brise, pas le moindre frémissement d’un quelconque animal tapis dans les fourrés. On aurait dit que la nature tout entière s’était arrêtée de vivre.
La seule trace de vie était la silhouette qui se dessinait au loin, glissant sur le chemin de pierres. On aurait pu d’abord penser que c’était un fantôme, tant sa forme, sa démarche, et sa solitude étaient peu habituelles. C’était pourtant bien un homme. De près, on ne distinguait rien de plus que de loin… L’homme était habillé d’un grand manteau noir, tombant jusqu’à ses pieds. Sa tête était recouverte d’une capuche, cachant la moindre parcelle de son visage à la lumière de la lune. Cet inconnu ne semblait pas marcher sur le chemin pavé, mais plutôt glisser. Il avançait sans les bruits, sans les soubresauts habituels des pas rythmés. Sa présence était réellement… fantomatique.
Un voyageur ne voyageait jadis jamais seul. En ces temps, les attaques de brigands étaient bien trop fréquentes pour qu’on puisse se permettre de parcourir les routes sans escorte. Seulement… La nuit, même les brigands dorment. La nuit apporte le sommeil à tous les esprits. Animaux, végétaux, humains, personne ne pouvait échapper au pouvoir du sommeil. De plus, personne ne voyageait de nuit non plus… Il n’y avait pas de raison de craindre de se faire dépouiller. Alors pourquoi s’inquiéter des bandits ? C’était la philosophie de notre homme… Voyager la nuit ne lui servait qu’à ne pas être dérangé par les autres arpenteurs des routes, doués de bonnes ou de mauvaises intentions. Seulement… C’était sans compter un facteur décisif dans l’activité des voleurs. La faim était la plus grande motivation. Un voyageur isolé était une occasion bien trop belle de gagner ne seraient-ce que quelques pièces… Ils étaient affamés, n’ayant pas pu s’acheter ni voler de quoi manger pendant plusieurs jours. Ils devaient saisir la moindre occasion de gagner un peu d’argent… Et l’homme qui s’avançait était cette occasion.
Une silhouette se dessina sur le chemin, face à l’homme encapé. Cela suffit pour que le voyageur daigne s’arrêter à une dizaine de mètres de l’inconnu surgissant devant lui. L’homme interrompant le voyage est très différent de notre héros. Ses habits sont rapiécés, sales, de couleur de poussière. Il porte un sabre usé par des usages trop prononcés. Cet homme avait l’habitude de se battre. De plus, le clair de lune révélait une musculature plus que capable de faire des dégâts. Elle creusait aussi son visage amaigri par un régime forcé… D’autres hommes du même acabit surgirent de la forêt et entourèrent le fantôme noir. Il n’avait nulle part où s’enfuir, s’il avait eu l’intention de prendre les jambes à son coup.
Le premier homme apparu, qui faisait face au voyageur, prit la parole d’une voix rauque, éraillée.
« Eh bien, voyageur ! Tu es bien imprudent d’arpenter ce sentier la nuit ! » « … » « Tu ne réponds pas ? Allez, donne tes biens gentiment, et nous ne te ferons aucun mal… »
Une voix monta du monticule noir, une voix tout aussi sombre que le reste du personnage. Une voix profonde, comme la nuit, et calme. Mais une voix froide, qui glaçait le sang…
« Ecartez-vous. Je n’ai pas envie de vous tuer. » « Hrmpf. On est quatorze contre toi, au cas où tu n’aurais pas remarqué, voyageur. » « Peu importe votre nombre. Vous n’êtes que des corps qui ne savent pas qu’ils sont morts… » « Je ne sais pas pour qui tu te prends, étranger, mais sache que nous sommes les bandits de Kerguil ! On nous craint dans toute la région ! » « Peu m’importe… Vous m’avez dérangé. Mourrez. »
Avant que le brigand ait pu répliquer, la longue cape de l’inconnu s’écarta, comme portée par un vent invisible. Deux bras entièrement couverts de noirs sortirent par l’ouverture, et s’agitèrent frénétiquement dans les airs. Les bandits reprirent leurs esprits, mais il était trop tard. Dans la seconde qui suivait, un cercle cabalistique de lumière bleutée flottait dans les airs. De la magie… Mais pas n’importe quelle magie. Sous les pieds de chaque attaquant, une flaque noire remplaça le sol. Elles étaient animées de mouvances étranges. Chacun regardait ses pieds, étonné par l’étrange nappe sombre. Ils ne pouvaient plus bouger, ils étaient comme collés sur cette surface magique, tels de vulgaires mouches sur du papier collant… Doucement, ils commencèrent à s’enfoncer, comme absorbés par des sables mouvants. Chaque partie de leur corps qui rentrait peu à peu en contact avec la matière obscure était broyée, anéantie… La douleur gouvernait leurs corps, puis leurs esprits. Ils continuaient à s’enfoncer lentement, inexorablement. Ils tentaient de s’accrocher à la terre proche, mais toute résistance était futile. Oui, ils étaient en train de mourir, subissant un supplice peu enviable… Leurs hurlements emplissaient la paisible nuit. Ils ne cessaient de crier, ils ne le pouvaient pas. Ils n’avaient le droit que d’être spectateurs de la fin de leurs propres existences. Ils découvraient les ténèbres…
Quand tous les brigands furent morts, leurs cadavres complètement assimilés par la magie obscure, les flaques disparurent. De l’affrontement, il ne restait aucune trace, si ce n’est les sillons de la terre, creusés par les hommes désespérés. L’homme en noir éclata alors d’un rire dément, ravi de son œuvre.
« Mouahaha ! J’avais oublié à quel point cela pouvait être jouissif de tenir leurs cœurs dans la paume de ma main, de les sentir palpiter et se débattre… Quel plaisir ai-je pu avoir à les faire éclater, à les réduire à Néant ! »
Lentement, son rire se calma, et la forêt retourna au silence. Le voyageur ouvrit la main gauche, et regarda le creux dans sa paume. Une dizaine de grains de sable y figuraient. Il les fixa, les examina un à un, avant de retourner sa main, laissant cette poussière tomber sur le sol et disparaître.
« Etrange, j’avais pourtant senti la présence d’un… Ce n’est pas grave, j’ai dû me tromper. »
Il reprit son chemin, laissant derrière lui une scène vide. L’ombre disparut bien vite au milieu des arbres, continuant paisiblement son chemin parmi les feuillages. Personne ne remarquera la mort de ces bandits, ni ne sera au courant de cette escarmouche.
Personne, sauf cette silhouette cachée dans les fourrés, qui a eu bien du mal à cacher sa présence… Néanmoins, ses doutes étaient fondés. Un mage noir était apparu, et ce n’était pas en soudoyant une bande de bandits qu’elle allait pouvoir les arrêter. Non, elle devrait en informer ses supérieurs, c’était urgent.
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